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Vendredi 24 Septembre 2010

 

Tu retournes à la gare centrale de Kyoto pour prendre un train pour Osaka. Tu craignais d'attendre, mais tu réalises qu'un train relie les deux villes toutes les dix minutes. Et ce n'est pas une heure de pointe. Les trains roulent beaucoup au Japon. Les compagnies qui exploitent les trains de voyageurs sont nombreuses. Le fret ferroviaire est autrement plus développé qu'en France. Un peu partout, des trains et des wagons qui portent des containers. Des centaines, des milliers, de containers. L'industrie japonaise produit beaucoup.

 

Vingt minutes de train entre Kyoto à Osaka. Toujours en zone urbanisée. Les deux cités font partie d'une même mégapole. Elles différent pourtant par bien des cotés. Kyoto cultive l'art de vivre, et Osaka celui des affaires.

 

Peut-être ne vois tu que certains cotés de ces deux villes. Peut-être les quartiers des hôtels que tu as choisis ne sont ils pas représentatifs. Mais en comparant les cartes des deux villes, il n'y a pas de doute : les temples et les jardins sont un peu partout à Kyoto, et bien rares à Osaka.

 

Arrivé à Osaka, toujours aussi peu d'Anglais sur les indications. Les plans de la ville sont exclusivement en Japonais et tu renonces à y localiser ton hôtel. Chanceux : tu trouves dans la gare le bureau d'information pour touristes perdus. La personne qui te renseigne est impressionnante d'efficacité. Tu en profites pour demander comment te rendre Dimanche à Takamatsu, et où louer un vélo. Tu as des réponses précises à toutes tes questions. Tu sors avec un plan de la ville sur lequel sont repérés l'hôtel, le loueur de vélos, et les gares de départs de bus et de trains pour Takamatsu. Tu as aussi récupéré un mini-dictionnaire Anglais-Japonais, et une feuille sur laquelle est écrit « je veux louer un vélo pour demain... ».

 

L'hôtel est proche de la gare. La chambre est minuscule.

 

Le soir, tu retournes à la gare pour louer un vélo pour le lendemain. Deux euros la journée. Tu crois à une erreur, mais non. Louer un vélo 12 heures coûte moins cher qu'un ticket de métro. Les prix sont bien étonnants au Japon. Le loueur a du mal à comprendre que tu ne souhaites pas récupérer le vélo de suite, mais seulement le lendemain. Mais tout finit par s'arranger.

 

Tu ne veux pas laisser le vélo la nuit en pleine rue, mais tes craintes doivent être ridicules. Il y a des vélos partout à Osaka. Nombreux sont ceux qui ne sont pas attachés. Tout comme la Corée, le Japon est un pays qui ne connait pas le voleur de bicyclettes. Tu aurais tendance à dire « les voleurs », car les Japonais prennent bien peu de précautions pour protéger leurs biens. Ils ont confiance.

 

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Samedi 25 Septembre 2010

 

Tu fais donc du vélo. Il y a quelques fois des pistes cyclables, mais la plupart du temps les vélos slaloment entre les passants sur les trottoirs. La cohabitation est un peu compliquée, mais tu ne vois jamais aucun cycliste s'énerver après un piéton, ni le contraire. Les Japonais ne s'énervent pas sur les trottoirs.

 

Tu découvres une piste cyclable le long d'une rivière. Elle t'emmène près du château d'Osaka. Il y a peu de monuments à visiter. Osaka n'est pas Kyoto.

 

Le centre-ville est furieusement futuriste. On croirait une scène du «  5è élément ». Les files de voitures sont sur plusieurs niveaux, sur des routes surélevées qui croisent des lignes de métros. Ici, l'autoroute traverse un immeuble par le centre. Là un jardin Japonais avec des chutes d'eau a été reconstitué. Mais tu te sens oppressé par la hauteur des immeubles. Tu voudrais être ailleurs, à la campagne.

 

Tu retournes sur la piste cyclable de la rivière. C'est le weekend et cela se sent. Nombreux sont les coureurs qui s'entrainent. Il y a aussi une sorte de kermesse, ou de « Forum des Associations ». L'ambiance est bon enfant.

 

Ça fatigue la bicyclette, même sans Paulette.

 

 

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