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Mardi 24 août 2010

 

Une étape de repos : grasse matinée, Internet, bon hôtel et bon repas. Tu en profites aussi pour laver du linge et faire quelques courses.

 

Tu déambules à la recherche d'un duvet. Tu trouves un seul magasin de matériel de camping. Les rayons camping des grandes surfaces ne proposent que des sacs de mauvaise qualité, probablement pas plus chauds que ton sac actuel.

 

Le choix est limité à trois duvets. Tu achètes le plus chaud : un sarcophage de North Face donné en « confort » jusqu'à -9°C. Avec ça, tu as l'air un peu ridicule, mais tu n'auras certainement plus froid. Tu es surpris par le prix. Un peu plus de 100 euros. Sur internet, le prix en France est supérieur à 260 euros pour la même référence. Pourtant tu n'avais pas eu l'impression que les produits « de marque » soient particulièrement bon marché.

 

Il y a de nombreux touristes dans le centre. Pourquoi autant? Cette ville n'a vraiment aucun attrait. Peut-être sont ils là simplement en transit, entre l'aéroport international et leurs randonnées.

 

Les grandes cités sont difficiles quand on voyage seul. On y est particulièrement seul. On rencontre plus de monde dans un désert. Même quand tu essayes de dire les deux mots de Mongol que tu connais, plus personne ne sourit.

 

Dans les campagnes, les gens se ressemblent : même tenue, même yourte, même équipement,... En ville, c'est la course à l'originalité, au look, à la voiture la plus grosse, aux vêtements les plus excentriques. Nombreuses sont les boutiques de beauté : visages, manucures, pédicures, tatouages, etc...

 

Parfois, une yourte est posée au milieu d'un jardin public, dans un terrain vague, ou près d'un immeuble. Probablement des nouveaux venus qui croient encore qu'ici, aussi, le terrain est à tout le monde.

 

Tu as quand même quelques contacts, mais avec des pickpockets. Une première fois, tu n'étais pas vigilant. Des passants te préviennent qu'un homme essaye d'ouvrir la poche de ton petit sac à dos. Tu sentais bien une présence, mais tu n'y prenais pas garde. Un bon avertissement.

 

Une autre fois, tu sens un homme proche. Tu t'arrêtes. Il te contourne et va s'assoir un peu plus loin. Il évite ton regard. Les touristes solitaires sont des cibles privilégiées.

 

Tu retrouves aussi les Suisses que tu avais croisés en pleine steppe, près du Monastère d'Amarbayasgalant. Cette rencontre semble tout aussi improbable que la première. Ils reprennent l'avion demain.

 

Tu as raté la bande des quatre à vingt quatre heures près. Ils t'attendaient hier à Ulan Baator et sont aujourd'hui dans le train pour Pékin.

 

En fin d'après midi, tu vas te promener dans des quartiers proches, plus populaires. Ceux de la classe moyenne. Les barres d'immeubles sont laides. Mais tu retrouves une activité sociale normale : les jeunes jouent au basket, et les plus âgés aux dominos, aux échecs ou aux osselets. Tiens.. tu n'avais plus vu d'osselets depuis l'école primaire! Tu retrouves aussi quelques sourires.

 

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