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Guatemala
Tikal PDF  ICON_SEP Print ICON_SEP  E-mail

 

Mardi 5 avril 2011

 

La frontière est juste à 10 kilomètres de Copán. A peine deux heures pour sortir du Honduras et rentrer au Guatemala. C'est bien. Les coups de tampons sont à nouveau venu combler les petits espaces vides des pages déjà remplies. La partie « passeport » est gagnée.

 

500km pour vous rendre à Tikal. Vous devrez y arriver tranquillement.

 

Le moteur de Toeuf Toeuf t'inquiète un peu, et tu rachètes à nouveau un litre d'huile. Tu en consommes de plus en plus. Mais rien de catastrophique pour l'instant. Il faudrait juste que tu fasses une vidange.

 

La route est variée et jolie. Le plus souvent des petits reliefs karstiques, répétés à perte de vue, recouverts d'une végétation dense. Tu imaginerais ainsi le Vietnam ou le Cambodge.

 

Vous ne passez pas par Guatemala City, mais vous traversez, au Sud, une zone densément peuplée. Une fois quittée cette zone, vous rejoignez rapidement le Peten, la région qui occupe tout le Nord du Pays. Une vaste forêt tropicale traversée par deux seulement routes qui se rejoignent près de Santa Elena.

 

A l'entrée d'un village, tu vois un homme titubé d'un coté à l'autre de la route. Tu te méfies des hommes ivres. Tu passes à l'écart. Il est au niveau d'un ralentisseur. Tu remarques qu'il a du sang sur le ventre, mais tu n'aperçois pas de blessure. Dix mètres plus loin, une vieille femme tient une machette, les bras ballants. Au Guatemala, les machettes ont 80 cm de longueur, alors qu'elles étaient plus courtes dans les pays précédents. De véritables sabres.

 

La vieille femme a l'air hébétée. A t-elle blessé cet homme avec sa machette ou l'a t-elle simplement utilisée pour couper ses fruits ? Vous passez sans chercher à comprendre. Tu n'es pas fier de ne pas t'arrêter. Les villageois ne sont pas loin et tu espères qu'ils viendront porter secours à cet homme.

 

Les Guatémaltèques te semblent paisibles, doux. Pourtant, tu as vu à plusieurs reprises des hommes porter des armes à feu. Au douanes, devant les magasins, des panneaux indiquent que les armes ne sont pas admises. Quant aux machettes, les paysans que vous voyez le long de la route en portent tous. Mais c'était déjà le cas dans les pays précédents. La machette joue ici le même rôle que l'Opinel dans le Massif Central.

 

Vous arrivez avant la tombée de la nuit à Tikal. Tikal est le bout de la route. Ce n'est pas une ville, mais juste un centre touristique dédié au plus grand site maya du pays. Les possibilités d'hébergement se réduisent à trois hôtels et un camping. Enrique discute le prix, et vous obtenez une chambre double pour cinquante dollars. C'est la basse saison, et les touristes sont peu nombreux. A peine installés, un orage s'abat sur le site. Vous l'avez évité de justesse.

 

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Mercredi 6 avril 2011

 

Enrique part tôt pour visiter le site avec un guide. Tu préfères flâner un petit peu, continuer à t'occuper de tes formalités sur internet. Tu ne pars visiter les ruines qu'en début d'après midi.

 

Le site est vaste. Plusieurs dizaines de km2, parcourus par des chemins forestiers. Une petite partie seulement des bâtiments Mayas a été sortie de la terre et de la végétation. Mais cette partie regroupe déjà plusieurs dizaines de temples. Des hautes pyramides qui s'élèvent bien au dessus des arbres. Tu ne t'attendais pas à une telle immensité. Une ville, qui, à son apogée a abrité plus de cent mille personnes. Et qui a été abandonnée, tout comme Copan, à la fin du premier millénaire. Comment une telle ville a-t-elle pu disparaître ?

 

Tu vas d'un temple à l'autre. Tu ne les visiteras pas tous. Tu fait l'ascension de certains. Tu as bien fait d'arriver un peu tard : le ciel se découvre, et la lumière de la fin de journée est belle.

 

Le site est aussi un Parc National, et tu apprécies la fraîcheur des chemins forestiers. Parfois des singes dans les arbres. Tu croises un tapir, etde nombreux oiseaux : des piverts, des gros faisans, des perruches,... Tu entends aussi crier des « singes hurleurs », mais tu ne les aperçois pas. Ils grouinent plus qu'ils ne hurlent. Impressionnants.

 

Tu rentres avant d'avoir tout vu, tout visité. Vous dinez au restaurant avec Enrique. C'est votre dernière soirée ensemble. Demain, il ira au Mexique par Belize, et tu te dirigeras plus à l'Ouest, vers le Chiapas. Mêmes si il te reste toujours tes deux dernières pages, tu souhaites éviter les tampons inutiles sur ton passeport.

 

Dans le parc, Enrique aura vu davantage d'animaux que toi. Il aurait fallu te lever tôt. Le guide lui a fait prendre dans la main une grosse tarentule. Tu n'aurais pas apprécié. Un couple de Français que tu avais rencontré dans la journée, et qui s'était aussi levé plus tôt, avaient aperçus les singes hurleurs, une famille de tapir,... Tikal valait le détour.

 

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