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Russie (1)
En route pour Barnaul PDF  ICON_SEP Print ICON_SEP  E-mail

Dimanche 8 août 2010

 

Vous allez prendre le petit déjeuner avec Christine, Jarek et Aneel. Christine convainc Aneel de te faire une démonstration d'acrobatie. Puis vous partez sur la frontière, à une centaine de kilomètres de Sémey. Chacun de son coté car Christine a oublié son trousseau de clés à l'hôtel, et tu dois aller faire le plein. La route est bonne, et le paysage a déjà changé. Des arbres, des champs... on se croirait en Europe.

 

Il y a aussi davantage d'insectes que ces dernières semaines. Ta visière de casque est vite bien sale. Une guêpe se coince dans un pli de ton pantalon et te pique à travers le jean à l'intérieur de la cuisse. Tu serres les dents. Tu comprends à quoi servent les pantalons de motos et tu t'en offriras un au Japon.

 

11h. A la frontière, une longue file de voitures. Tu attends sagement ton tour. Tu crains les discussions à propos de la carte d'immigration que tu aurais perdue, mais tout se passe bien. Un policier te demande si tu as ce papier. Tu réponds par la négative, et … voilà. Tu peux passer en Russie. Incroyable!

 

Entre les deux frontières, un terrain vague fait office de no man's land. Une cinquantaine de voitures attendent. Elles passent au compte-gouttes. Il te faut plus de deux heures d'attente, en plein soleil pour passer la première barrière. Heureusement, Christine et ses hommes sont arrivés, et tu peux aller papoter avec eux.

 

Quand vient ton tour de passer, tu es à nouveau agréablement surpris par la manière dont se passent les formalités. Un quart d'heure suffit pour tout expédier. Dommage qu'il ait fallu attendre trois heures.

 

A 15h, il est 16h. Un nouveau changement de fuseau horaire. Tu sors du poste frontière, et attends tes amis Californiens. Au bout de trois quarts d'heure, toujours personne alors qu'ils commençaient les formalités quand tu les finissais. Bizarre. Tu décides de ne plus les attendre, car il te faut trouver des roubles et acheter une assurance frontière. Ils n'ont pas ce problème car ils sont déjà passés par la Russie, avant l'Asie Centrale.

 

Tu aimerais bien être en règle après avoir roulé sans assurance en Ouzbékistan et au Kazakhstan. Mais un douanier t'a indiqué qu'il te faut aller jusqu'à la prochaine ville, à 35km. Tu les y attendras.

 

Tu cherches une banque. La première est fermée, mais il y a un distributeur. Il refuse ta carte, malgré son logo « Visa »... Tu réitères ta demande, nouveau refus. Tu trouves un second distributeur, et, là, tout fonctionne : tu as des roubles. Tu es rassuré. Trop tard pour essayer de trouver un assureur, mais tu cherches un hôtel. Tu es fatigué par ta longue attente à la frontière, et tu souhaites te poser. Chercher est compliqué en Russie, car tu ne sais pas lire l'alphabet cyrillique. Et ne pas savoir lire est bien gênant.

 

On t'envoie dans une direction, puis dans une autre. Tu t'adresses à deux dames qui vendent des fleurs dans des kiosques installés sur le trottoir. Elles t'expliquent avec gentillesse où trouver ton hôtel. Tu t'y rends, mais tu crois comprendre qu'il n'y a plus de chambre. On t'indique un autre hôtel. Tu repasses devant les fleuristes. Et l'une d'elle t'accompagne jusque devant le bâtiment. Là, on te refuses à nouveau. Tu crois comprendre que cet hôtel n'accepte pas les étrangers. Tu as lu dans le Lonely Planet que c'est souvent le cas dans les pays d'Asie Centrale. Tu imagines qu'il en est de même en Russie.

 

Tu repars en direction opposée, et tu réalises que l'autre hôtel est celui où l'on t'a déjà refusé. Tu rentres quand même et la réceptionniste accepte de t'aider. Elle cherche dans son calepin des numéros de téléphones et essaye de contacter d'autres hôtels. Tu ne comprends pas tout, mais rien ne va. Au bout d'une demi-heure, elle te note sur un papier un numéro, toujours dans la même avenue « Lenin Street ». Il te faut repartir sur l'autre direction. Tu repasses devant les fleuristes, et réalises qu'à nouveau, elle t'a renvoyé vers l'hôtel précédent.

 

Tu t'arrêtes devant les fleuristes et leur expliques ta situation. Tu n'es pas inquiet car il est encore tôt, et dans le pire des cas, tu feras du camping sauvage, même si ce n'est pas autorisé. Mais tu es content de retrouver les fleuristes, et espères qu'elles te trouveront une solution. Peut-être un hébergement chez l'habitant ? Ce serait bien...

 

Après de longues palabres, tu comprends qu'elles rigolent à l'idée de t'héberger. Tu es content qu'elles aient cette idée... Finalement, tu iras chez l'une d'entre elles, celle qui a le moins d'enfants, donc le plus de place. Super!

 

Dix minutes plus tard, un jeune homme de 25 ans arrive pour te guider. Tu le prends sur la moto, et vous passez entre des barres d'immeubles en béton jusqu'à un vieux bâtiment en bois, accessible par des chemins défoncés. Là des enfants jouent et des hommes torses-nus bricolent et discutent. Tu es le bienvenu. Sergueï, le mari d''Ala, la fleuriste t'accueille. Ils vivent dans des conditions bien difficiles, mais leur hospitalité et leur générosité sont grandes. Tu découvres une Russie déshéritée.

 

La famille vit à 7 dans un petit trois pièces, sans toilette ni salle de bains. Une cabane avec un trou et une planche sert de toilettes derrière des petits jardins potagers. Tu ne connaissais que 'merci' en Russe avant d'arriver, mais tu apprends vite avec eux. Vous arrivez à avoir des discussions en parlant avec les mains, ou en montrant des objets. Ils te posent de nombreuses questions. Tu es content d'être parmi eux, de leur faire partager ton voyage.

 

Ta richesse, toute relative en France, est indécente. Eux gagnent un salaire d'une centaine de dollars. Soit 75 euros par mois environ. Quand ils te demandent le prix de ton PC, celui de ta moto, … tu as honte de ces chiffres. Mais cela ne les choque pas. Tu viens d'un autre monde. Mais tu ressens difficilement cette différence. Heureusement, leur gentillesse, leurs sourires te mettent à l'aise.

 

Sergueï est chauffeur, mais tu crois comprendre qu'il ne travaille pas en ce moment. Il a tous ses permis. De la moto jusqu'aux plus gros poids lourds. Tu lui proposes de faire un tour avec Toeuf-Toeuf, et il accepte. Tu crains d'avoir fait une erreur quand tu le vois démarrer sur une roue, mais non... il dose vite l'embrayage et disparaît entre les barres d'immeubles. Tu entends le doux bruit de Toeuf Toeuf au loin. Pas de chute... Il revient, heureux de cette sortie sur la plus grosse moto qu'il n'ait jamais conduite. Tu es rassuré, et toi aussi tu es heureux de lui avoir apporté ce plaisir.

 

Ala rentre à la tombée de la nuit. Vous discutez encore. Montrez chacun vos photos. Ils se serrent pour te laisser un lit, et tu peux même faire ta toilette dans une bassine d'eau chaude. Tu te couches, et t'endors dans l'instant qui suit.

 

A 6h, Ala et Sergueï se lèvent pour préparer les fleurs qu'un voisin amène au kiosque qu'il faut remonter chaque matin. Tu avais cru un moment que ces fleurs étaient cultivées dans le petit jardin devant l'immeuble, mais non... ce sont des fleurs qui viennent d'Amsterdam par avion. La vie est bien compliquée.

 

Tu quittes la famille après un copieux petit déjeuner. Tu les remercies pour l'un des meilleurs moments de ce voyage. Au moment de les quitter, tu repenses à ton assurance. Tu regardes ta carte verte MAIF et "surprise!" : tu es déjà assuré pour la Russie. Donc pas besoin d'assurance frontière.

 

Tu pars cette fois-ci pour Barnaul. A une station essence, tu remplaces à nouveau ton filtre à essence. Tu préfères un filtre papier que le filtre à crépine métallique que tu as placé la veille. Le caissier s'approche. Il parle un peu Anglais et tu lui racontes ton voyage en finissant ton bricolage. Il semble ému : "My dream". Un client s'arrête, et il retourne à son guichet. Puis revient, et fixe un ruban coloré à ton rétroviseur. Il te serre la main. Tu repars. Tu es triste. Tu penses à lui. D'habitude, tu as coutume de dire que décider un tel voyage est suffisant pour le faire, mais tu n'es plus certain de cela. Tu es un privilégié.

 

Au centre ville, tu trouves un hôtel avec Wifi. Tu vas pouvoir mettre à jour ton site. Tu crains qu'ensuite, tu ne trouves plus d'accès internet avant longtemps... La Mongolie n'est pas connue pour son équipement en haute technologie.

 

Donc ne pas s'inquiéter si la suite du récit tarde à venir...

 

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Mardi 10 Août 2010

Tu ne pensais pas rester à Barnaul. Mais pendant la nuit, tu décides de rester une journée de plus, pour faire une pause dans cette ville reposante. Tu regarderas la cotation pour l'expédition de Toeuf Toeuf en Australie, et tu chercheras de l'huile pour ta fourche ainsi qu'un jerrycan.

 

En te promenant, tu tombes à 200 mètres de l'hôtel sur un bar de motards. Un endroit extraordinaire pour sa décoration, son ambiance. Le bar fait aussi office de moto-club. Tu avais bien vu deux trois motos en ville, mais tu n'imaginais pas qu'ils auraient un tel endroit pour se retrouver.

 

On te parle de la bande des quatre qui a été logée sur place, et qui a quitté l'endroit ce matin. Tu étais donc bien en avance sur eux... Le raccourci qu'ils avaient pris avait du s'avérer plus long que la route principale.

 

Tu en profites pour demander si un magasin pourrait te vendre de l'huile pour ta fourche. Il y a effectivement à Barnaul un atelier de réparation des motos, et ils peuvent te vendre de l'huile. Stariy passera te chercher.

 

L'atelier est à 4 ou 5 kilomètres du centre ville. Tu n'aurais jamais trouvé. Pour les motards en perdition les coordonnées GPS sont lat=53° 22' 39' et long=83° 42' 20'.

 

Une fois là bas, tu souhaites remplacer l'huile du tube défaillant. En démontant le tube, Stariy réalise qu'il manque une pièce. La cale de maintien du joint spi. On démonte le second tube pour vérifier, et effectivement, le second tube a bien une cale. Cela peut expliquer les soucis que tu as avec ce tube depuis ton départ. Stariy s 'absente une heure. Quand il revient, il te montre une cale, qui semble rentrer parfaitement autour du tube. Finalement, il aura changé l'huile des deux tubes. Elle était bien noire et la vidange n'était pas un luxe.

 

Stariy regarde aussi ton problème d'alimentation d'essence. Il pense que le chemin des durites n'est pas assez horizontal, et il modifie cette route par un filtre dont l'entrée et la sortie sont du même coté.

 

Enfin, il nettoie ton filtre à air, et te vend de l'huile en spray pour ta chaîne. Te voilà prêt pour les pistes Mongoles. Tu espères surtout que la réparation de la fourche sera plus efficace que les précédentes.

 

Dans l'atelier, au milieu de plusieurs motos à moitié désossées, une Harley en bon état. Son propriétaire, un Français dont le nom est inscrit sur le réservoir, avait été rapatrié suite à une attaque cardiaque. Depuis, sa moto est restée en dépôt et Stariy attend des nouvelles de Lionel Rouchon. Si ce dernier lit un jour ce texte, qu'il se manifeste...

 

Tu retrouves Stariy le soir au bar du moto-club. Il t'a apporté l'huile en spray pour ta chaîne. Plusieurs motards le rejoignent. Tous ont un look Harley, de magnifiques blousons. Plus vrais que nature. L'endroit est magique. Stariy reste un moment avec toi, puis passe dans une arrière salle pour une réunion du club. Il est « le vieux » ici.

 

Tu dines au bar qui fait aussi restaurant. Tout est bon. Tu t'écouterais que tu passerais bien une journée de plus dans cet endroit où les bad boys, en cuir noir, sont adorables.

 

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Mercredi 11 août 2010

 

Tu as compté 600km d'autoroute de Barnaul à Tashenta, le poste frontière avec la Mongolie. Tu pars tôt, pour permettre des pauses. Il est toujours préférable de ne pas rentrer dans un poste frontière trop tard, même si tu penses que celui-ci, comme pour la plupart des ex républiques soviétiques ferme à 18h.

 

Après 20km, l'autoroute s'arrête et ce transforme en route à deux voies.

 

Tu t'es couvert avec tout ce que tu as de plus chaud, mais tu as froid. Après 100km, pause petit déjeuner. Tu resteras une heure à te réchauffer.

 

Tu repars sous la pluie. La pluie ne s'arrêtera pratiquement plus jusqu'à Tashenta. Une pluie froide.

Quarante minutes plus tard, un premier panneau indique le kilométrage pour Tashenta. 150 de plus que ce que tu croyais. Donc un total de 750 au lieu des 600. Cela devient difficile d'atteindre ton but sous la pluie, sur une route de montagne.

 

Tu es têtu et ton esprit est gelé par le froid. Tu vas essayer d'y arriver quand même. Les paysages sont très beaux malgré la pluie. L'Altaï est une région touristique, et un peu partout des campings, des randonneurs. Beaucoup de parapluies aussi.

 

Petit à petit la nature se transforme. Les sommets sont de plus en plus hauts, les cols aussi. Mais il pleut toujours. Parfois, des lignes droites en plaine. Tu y roules à 120km/h, bien plus vite que d'habitude.

 

Tu penses à la Mongolie. Il y a tellement d'eau partout que tu risques d'y trouver des pistes impraticables. Des gués que tu ne pourras traverser. Les choses vont être un peu plus compliquées que prévu. Et le froid...

 

Tu t'arrêtes pour prendre un café. Sous un torchon des beignets. Tu imagines des beignets aux pommes, bien chauds. Tu en achètes un. Le beignet est à la viande. Il est froid et plein d'huile. Tu te forces à l'avaler.

 

Finalement tu arrives à Tashenta. Un hameau perdu dans une large steppe entourée de montagnes. Au poste frontière, le policier sort te dire que c'est fermé. Il doit être 17h50. Tu ne comptais plus le trouver ouvert, et tu lui demandes ou dormir. Il te montre la steppe.

 

Tu reviens vers le centre du hameau, pour trouver le magasin. Là, un homme t'appelle. Dan est canadien. On peut dormir chez une vieille dame, au chaud, pour quelques euros. Tu es content.

 

Votre hôtesse n'a rien d'une Russe, tout d'une Mongole. Elle n'est pas très souriante, mais vous offre un pain. Elle vous aide.

 

Dan et Claire sont aussi en moto. Des motos légères : 250XT, Yamaha. Ils t'offrent une bière et te font un repas – pas terrible-. Mais tu es barbouillé. Le beignet à l'huile de l'après midi ne fait pas bon ménage avec la bière. Vous parlez de vos voyages. Comme toi, ils sont partis pour un an mais la date anniversaire vient de passer et ils ne seront pas rentrés avant encore quelques mois. Ils vont aussi au Japon, mais prendront un ferry différent, et plus au Nord que Vladivostok. Pour l'ile de Sakhaline, puis celle d'Hokaïdo. Mais tu n'es pas en forme. Tu vas te coucher.

 

La pièce est chaude. Extrêmement agréable. La nuit, tu te lèves pour les toilettes. Une cabane en bois. Il neige... Tu n'es pas équipé pour le froid., et il va falloir faire des achats en arrivant en Mongolie.

 

 

Jeudi 12 août 2010

 

Vous prenez tranquillement votre petit-déjeuner avant de vous présenter à la frontière, à 10h. Au premier poste de police, un agent vous demande passeports et cartes d'enregistrement des hôtels. Il vous taxe au passage de 200 roubles par personne. Pour son argent de poche.

 

Coté Russe, les attentes, les formalités sont longues. Trois heures ou davantage. Tu avais déjà attendu plusieurs heures en entrant en Russie. C'était en plein soleil, et cette fois-ci c'est par un froid glacial.

 

Coté Mongol, ce n'est pas beaucoup plus rapide. On vous taxe aussi. Il fait tellement froid que vous n'osez pas refuser. La corruption rend Dan furieux. Toi, c'est l'attente qui t'exaspère le plus.

 

Vous en avez fini avec les formalités vers 16h. Un vieux Monsieur avec une petite fille vous attend à la sortie pour vous vendre des assurances frontières, que vous prenez après hésitations.

 

Vous êtes en Mongolie. Cela ressemble vraiment à l'image que tu en avais. A cause du froid peut-être, nombreux sont les personnes qui portent des vêtements traditionnels. Les paysages sont grandioses. Sans un arbre. Les yourtes, les yacks, les aigles, … tout y est. Les sourires des gens aussi. Dans un pays aussi grand et aussi peu peuplé, les rencontres sont importantes. Et la route russe M52 s'est transformée en piste.

 

Claire et Dan avec leur 250cc ne roulent pas très vite. C'est très bien pour toi. Il vaut mieux réapprendre la piste tranquillement. Tu avais parcouru des dizaines de milliers de kilomètres de pistes en Algérie, mais c'était il y a vingt cinq ans. Tu as oublié. La prudence s'impose.

 

Le temps s'est bien amélioré par rapport à la veille. Il fait un peu moins froid, même si vous trouvez des petites averses de neige. Et les choses semblent aller en s'améliorant.

 

Vous avez 150 km à parcourir jusqu'à Orgi. Surprise : vous retrouvez une route pour les cinquante derniers kilomètres. La modernisation de la Mongolie est donc en marche.

 

Orgi est une grande ville de l'Ouest. Quelques dizaines de milliers d'habitants. La moitié de la ville est occupée par de simples yourtes. De loin, on dirait un champ de moutons blancs. Sur l'autre moitié : des murs, avec le plus souvent une yourte au centre. Il y a toutefois au centre ville quelques immeubles, et même trois hôtels. Là, vous trouvez plusieurs touristes. Des jeunes pour la plupart, venus pour des trekkings dans les montagnes environnantes. Il y a des banques... et des distributeurs de billets. L'installation de distributeurs doit être récente car les guides n'en parlent pas. Tu n'avais donc pas à avoir autant de devises sur toi... Il faudra les changer, car certaines villes sont dangereuses en Mongolie.

 

Vous trouvez une chambre pour trois. Après un bon repas, vous ne tardez pas. Vous êtes bien fatigués. Le froid, les formalités, la piste... tu ne sais plus ce qui a été le plus fatigant, mais tu t'endors de suite.

 

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